Un Pays Où l'On Se Perd Facilement

(PV: Alma Néandr'a
Sorry' pas trop d'inspit =S)

Le Pays Obscur. Le pays le plus désolé de tout le monde. Il y fait si noir que l'on n'y voit pas à plus d'un mètre devant soi. Il n'y a tout simplement pas de soleil. Nul ne sait pourquoi cet endroit est plongé dans une nuit éternelle, froide, et ceux qui y vivent n'utilisent jamais leurs yeux, ils vivent comme les aveugles, et ceux qui sont de passage ont souvent bien du mal à ne pas trébucher sur une racine, ou à ne pas heurter un arbre ...
Au milieu de tout ce noir, l'Élément était présente. Elle s'ennuyait un peu, car rien ne se passait d'intéressant dans les environs. Après une courte hésitation, elle laissa le plaisir de gouverner tous les éléments à Ruisseau et prit forme humaine. Et la Légende apparut, au milieu un tourbillon de feuilles invisible, mais on pouvait le deviner grâce à d'autres sens. Il n'y avait aucune exception, et aussi ne pouvait-elle pas non plus voir ce qu'il y avait autour d'elle. Elle commença donc à marcher, sans vraiment regarder où elle allait, complètement à l'aveuglette. Mais, le plus étonnant est simplement qu'elle ne se prenait aucune racine si aucun arbre. Elle avait beau ne pas voir, elle arrivait à savoir où étaient les obstacles.
Au bout d'un moment de cette errance sans but, histoire de se changer les idées, Miyako entendit un froissement de feuilles. Autrement dit, les pas de quelqu'un qui marchait par là (ou courait, vu la précipitation). "Tiens, de la visite dans un trou perdu"
La jeune fille s'arrêta de marcher et attendit patiemment, adossée à un arbre, la manche portée au niveau de son menton et les yeux fermés, ce qui ne changeait pas grand chose.

_ Bonsoir, dit-elle lorsque l'inconnue arriva près d'elle, ou plutôt bonjour, mais en cet endroit il fait toujours nuit.

Un ton amical avait enveloppé la phrase de la jeune fille. La légende avait aussi son sourire éternel sur le visage, mais personne ne pouvait le voir, donc cela ne servait pas à grand chose qu'elle sourie. Elle reprit donc une expression neutre, mais quoi qu'elle fasse, personne ne le voyait.
L'inconnue s'était brusquement arrêtée dans son élan de course en entendant Miyako, essoufflée et méfiante. Elle devait sans doute se demander qui venait de lui parler, dans ce noir si complet. Ou même, quel intérêt y avait-il à parler à quelqu'un que l'on ne peut pas voir dans ce noir d'encre ? Enfin bref. Miyako, dont la patience était sans bornes, attendit que la personne en question daigne bien lui répondre.